Dépasser son complexe d’infériorité

 In Etat d'esprit

Le complexe d’infériorité est évoqué dans les relations qu’entretiennent les managers avec leurs pairs, leur hiérarchie ou leurs collaborateurs.

Un sacré poison, l’air de rien.

Comment et pourquoi se manifeste le complexe d’infériorité ?

Synonyme de repli sur soi, de dévalorisation, le complexe d’infériorité s’installe à partir d’une croyance sur un défaut réel ou imaginé. Il fait se sentir moins intelligent, moins bien, nul, sans intérêt…, par rapport aux autres que l’on surestime d’ailleurs.

Son impact n’est pas sans conséquence dans les vies professionnelles. J’ai noté qu’il fait des ravages dans les situations suivantes :

  • Il interdit de demander une augmentation de salaire
  • Il pousse à attendre que la promotion rêvée depuis des mois voire année tombe par enchantement
  • Il maintient durablement dans sa zone de confort
  • Il empêche de réaliser sa carrière de rêve…

Je suis sûre que vous avez d’autres exemples. N’hésitez pas à les partager dans les commentaires ?

Pour quelles raisons le complexe d’infériorité se manifeste ?

  • Le manque d’estime de soi
  • Des expériences douloureuses passées ou récentes
  • L’hypersensibilité
  • La recherche du perfectionnisme
  • La timidité.

Comment se débarrasser de ses complexes d’infériorité ?

Qui a dit qu’il n’y avait rien à faire ? Personne. Je ne l’ai vu écrit nulle part. Le complexe d’infériorité n’est pas une fatalité. A vous de décider de le dépasser.

Il existe des moyens de se libérer de ce fardeau, de cesser de douter de soi-même et de davantage s’estimer.

Pour dépasser son complexe d’infériorité, voici des clés que je rappelle très souvent à mes clients :

  1. Arrêter de se comparer aux autres

La seule chose que la comparaison provoque chez vous, c’est une baisse de l’estime de soi. Regarder ce qui ne va pas ou regarder ce qui est bien réussi est une orientation à prendre. On se dit souvent « Suis-je mieux ou moins bien que l’autre ? » Pardon mais ce n’est pas la bonne question… Elle va forcément vous faire du mal puisque l’autre est différent.

La bonne question est plutôt « en quoi suis-je doué(e) ? », « qu’est-ce que je sais très bien faire, sans effort, avec plaisir ? » On est tous différents, on a tous des compétences, des talents qui nous distinguent. Ce qui fait la richesse de ce monde. Ouf !

A chaque fois que je travaille les talents d’un manager ou d’une équipe que j’accompagne, une nouvelle énergie se manifeste, une nouvelle dynamique s’installe. Quoi de mieux que de les mobiliser pour atteindre son objectif professionnel ?

  1. Prendre conscience de ses talents et de ses qualités

Identifier ses talents et ses qualités est une étape que j’adore accompagner. Chacun croit savoir se connaître. Alors quand je soumets à mon client deux, trois outils sur son identité, je vois bien dans son attitude, ses comportements, ses réactions à quel point il est surpris. La prise de conscience se fait lorsque je l’encourage à trouver une expérience qui vient illustrer son constat. Pas de blablabla, seulement lui, comme jamais.

Et si vous vous demandiez ce que vous avez fait récemment, facilement ? Et quelles qualités avez-vous utilisé pour l’accomplir ? Si c’est compliqué seul, n’hésitez pas à me joindre pour en parler. Le bénéfice est magique…

  1. Baisser son niveau d’exigence vis-à-vis de soi-même

La perfection ne fait pas avancer, elle crée des ralentissements dont on se passerait bien. Si en plus on parvient à bannir toutes ces expressions blessantes que l’on fait tourner en boucle dans son cerveau, eh bien, c’est laisser place à de belles surprises. A force de répéter ces termes «je suis nul, je ne vais pas y arriver, j’ai raté la dernière fois, j’sais pas », on a tendance à adopter le comportement associé. Je vous invite juste à être sympa avec vous-même et à développer de la bienveillance à votre égard, et il n’y a rien de ringard là-dedans !

  1. Séparer son comportement et son identité

Vos actions ne déterminent pas qui vous êtes. Et si vous commentiez ce conseil ? Osez !

  1. S’autoriser à réussir

Si vous ne croyez pas en vous, vous ne partez pas gagnant. Ceux qui m’inspirent sur ce point, ce sont ces sportifs comme Clarisse Agbegnenou au judo, Renaud Lavillenie à la perche, Karim Benzema au football, Alexis Pinturault au ski alpin, Romain Grosjean en Formule 1, Allison Pineau au hand-ball. Tous disposent de ce mental préparé à la réussite et acceptent la possibilité de l’échec. A (re)lire Les Vertus de l’Echec de Charles Pépin

  1. Bien s’entourer
  2. Aimer son image sans tomber dans le narcissisme
  3. S’impliquer auprès des autres en donnant son temps à des causes qui vous tiennent à cœur
  4. Apprendre et pratiquer de nouvelles choses comme changer de voie professionnelle ou manager autrement

 

Mettre en application dès à présent

Le complexe d’infériorité est un boulet à pulvériser de son esprit. Il ne nourrit en aucun ni projet professionnel, ni projet personnel. Si vous cherchez à vous déployer dans votre mission professionnelle, prenez la décision de mettre en place des rituels et des habitudes qui vous correspondent. Et acceptez-vous tel que vous êtes, avec vos failles, vos qualités, vos limites comme font toutes les personnes que vous côtoyez.

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