Découvrez en quoi Barak Obama peut inspirer le manager ambitieux qui est en vous !

 In Portraits inspirants

20 janvier dernier, Barak Obama quitte la Maison Blanche après huit ans au poste de Président des Etats Unis d’Amérique. Comment ne pas saisir une telle occasion pour partager avec vous ce qui me semble inspirant chez cet homme, dans vos fonctions managériales. Je vous arrête tout de suite, il n’est pas question ici de parler politique mais du manager ambitieux que j’ai pu percevoir chez le président le plus cool du monde (en apparence). S’il a suscité ferveur et espoir, ses deux mandats étaient plutôt compliqués.

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Une identité rayonnante.
Je reconnais que le président le plus classe du monde donne l’image d’un chef d’état branché, charismatique pour qui la communication n’a pas de secret. Comment ne pas être séduit par son swag, son allure sportive et ce sourire qu’il affiche comme une arme fatale pour séduire son auditoire et détendre ses détracteurs.
Son statut de premier président noir des Etats-Unis lui a servi d’argument tout au long de ses mandats pour persévérer dans les voies qu’il avait choisies de défendre malgré « la m—- » qui lui avait été présentée à son arrivée, à la tête de son pays si complexe.

Des défis audacieux
Entre 2009 et 2017, souriant, déterminé et lucide, Barak Obama s’est donné de nombreux défis audacieux : sauver le système financier, accorder l’assurance santé à tous, éradiquer le courant Ben Laden, retirer les troupes américaines d’Irak, gérer l’affaire Snowden, initier la formation d’une coalition face à Daesh, encadrer l’accord nucléaire iranien, renouer avec Cuba, limiter l’utilisation des armes aux Etats-Unis… pas question d’être exhaustif ici mais plutôt de peser le poids des enjeux auxquels ses prédécesseurs ont parfois renoncé.

Non sans difficultés
Conscient d’arriver au milieu d’une crise inédite, Barak Obama reconnaît qu’il n’avait pas mesuré la vitesse à laquelle il devait agir ou réagir en prenant ses fonctions. Face au monde chaotique, au volume d’informations à brasser et au tourbillon des événements, il reconnaît s’être senti isolé et profondément seul. Malgré ses talents de communicant, il a souvent été confronté à un contexte de prise de décisions complexe, propre au système américain. A se demander, si cet homme, calomnié de naïf, plein d’espoir, était à sa place dans ce pays où le congrès et le sénat entretiennent rancœur et méfiance et s’éloignent face à des défis communs. En dépit en ce contexte, Obama a relevé ses défis en y mettant son âme, son corps et son esprit.

Ses croyances-ressources
Barak Obama n’a pas été un président ordinaire. Ce qui a fait de lui sa singularité, c’est sa vision du progrès humain restée constante tout au long de sa présidence. Il s’est toujours dit que l’humanité allait dans le bon sens malgré des moments de grandes difficultés et de doutes.

Ses talents d’éloquence
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C’est sans doute très américain d’agrémenter son discours par des séquences d’humour. Quand j’observe cet homme aux commandes d’un tel pays, j’admire sa capacité à manier le verbe, la légèreté, la surprise et l’humour, de sacrées accessoires dans sa communication qui imposent sans sourciller le respect de sa personne.

Passionné de lectures et d’écritures, Barak Obama est fasciné par les oeuvres de Shakespeare. Il s’intéresse aussi aux écrits d’illustres figures comme Churchill ou Lincoln. Philosophe, il préfère les histoires de réflexions, celles qui le rapprochent de sa valeur « humanité ». Moi ça me parle et vous ?

Son goût pour l’écriture l’aide à se reconstruire, à ne pas flancher. Avez-vous lu son livre autobiographique « les rêves de mon père : l’histoire d’un héritage en noir et blanc » ? Le titre est parlant. Sa deuxième œuvre s’adresse à ses filles. Si cet exutoire l’aide à ralentir, à prendre du recul, le réconforte aussi dans ces moments de troubles, Barak Obama s’accorde du temps pour s’aligner, mieux se connaître, comprendre son soi et ses pensées. Investi, engagé, impliqué, il aime ce qu’il fait. Face aux journalistes, c’est l’aisance absolue.

Son savoir-être combiné à ses savoir-faire
Se mettre à la place de l’autre l’aide à établir une certaine proximité avec ses collaborateurs et à s’affirmer en toutes circonstances, face aux politiques chinoises sur les questions de climat au sommet de Copenhague ou encore face aux Républicains chez lui. Détermination, fermeté, audace, clarté et allure le caractérisent.

Barak Obama est un homme humble, simple, accessible qui sait aussi se mettre en colère et mettre la juste pression pour obtenir ce qu’il recherche. Sacrément authentique, il s’exprime avec son cœur, son corps. Il a d’ailleurs souvent réécrit ses textes de discours pour respecter ses ressentis et ses émotions. A 30 centimètres de son cerveau. Waouh, quel exploit ! Qu’en dites-vous ?

Face aux situations difficiles, il sait poser les bonnes questions, trouver les bonnes ressources et domine ses émotions de façon consciente. S’il reconnaît que la plupart des solutions ne sont pas associées à des solutions nettes et miraculeuses, dans les moments de succès, il sait remercier individuellement, collectivement et célébrer la victoire.

Bien sûr, il a eu des difficultés à tenir ses promesses comme celle de fermer Guantanamo. La sécurité du peuple américain a pris le dessus sur sa promesse. Pas grave, s’il est critiqué, ce qui importe c’est de respecter les valeurs fondamentales de l’Amérique et les siennes. L’égo n’a nullement sa place sur ces questions si épineuses où l’humain est de nouveau au cœur de sa décision.

Il se décrit optimiste de nature qui considère le long terme et puise l’espoir dans l’avenir. Son état d’esprit favorise son naturel à encourager, persévérer, oser essayer.

Quand ses conseillers l’invitent à revoir ses ambitions à la baisse, il fait comme appel à un ancrage : il se sent « chanceux tous les jours parce qu’il est noir et président des EU ». Pour lui, le plus important est dessayer, sans passer en force, sur la réforme du système de santé par exemple. Je le cite : « le monde est ce qu’il est, les hommes qui ne sont rien, qui ne s’autorisent à ne rien devenir, n’y ont pas leur place ». A méditer !

Alors inspirant pour vous ?
J’aimerais en écrire davantage à son sujet, c’est un livre qu’il me faudrait envisager. Le « Je » et le « nous » se conjuguent chez Obama de façon étonnante. Il n’est pas genre à s’approprier les succès. Il prône le « nous » et s’appuie sur l’image d’une course de relais pour situer la place de sa mission dans une ambition plus vaste. Le travail de rapprochement entre les Américains ne lui revient pas. Selon lui, c’est une mission collective. Son travail reste incomplet dans plusieurs domaines, il le reconnaît. En passant le témoin au coureur suivant, il a le sentiment d’avoir grappillé quelques longueurs et donc d’avoir fait son job.

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En étudiant son personnage et son mode de management, j’ai relevé à quel point il a été frustré durant sa mission… et ce, de nombreuses fois. L’accepter est une belle qualité humaine, utile à ses postes de décisions, n’est-ce pas manager ambitieux ? Partagez avec moi ce qui a pu vous inspirer chez cet homme qui a jonglé entre succès, échecs et compromis. A quoi vous accrochez-vous pour surmonter vos difficultés et célébrer vos succès ? De quelle façon habitez-vous votre fonction ? Déposez vos commentaires !

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