Pour Elisabeth Moreno, investir sur soi est un devoir
Aujourd’hui, je choisis de vous faire le portrait d’Élisabeth Moreno, avec mes yeux de consultante-coach.
Figurez-vous que j’ai découvert le personnage à l’occasion de « Ensemble » : un événement pour célébrer la force du collectif de l’association Rêv’Elles. Un événement habilement animé par Nora Hamadi, journaliste sur BMF TV. C’était vendredi dernier, en fin de journée. Histoire de boucler ma semaine sur une note positive.
Élisabeth Moreno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances (elle a pris la relève de Marlène Schiappa), a marqué les esprits de l’auditoire en quelques minutes, avec un discours particulièrement inspirant et d’une force exceptionnelle.
Pour dessiner son portrait, j’ai pris le temps d’écouter son premier discours à l’assemblée nationale et ses interviews presse. Il y a un point qui m’a sauté aux yeux et qui reste indiscutable, c’est son énergie. Cette caractéristique que mes propres clients me reconnaissent à tous les coups.
Danse de la joie
A l’événement de l’association Rêv’Elles, Élisabeth Moreno est intervenue avec l’énergie d’une tigresse pour nous partager ses convictions et encourager les jeunes filles à mieux se connaitre afin d’occuper des postes de leur choix.
« Si vous êtes fille d’ouvrier, il n’est écrit nulle part que vous devez devenir ouvrière. ». Issue d’un milieu social modeste, de parents analphabètes, aînée d’une fratrie de six, élevée en banlieue parisienne dans les cités, handicapée, Élisabeth Moreno était vouée à devenir une mère et une épouse modèle comme on s’attache à former les jeunes filles dans l’esprit capverdien. Ouf, ce n’est pas le chemin qu’elle a choisi.
Très tôt responsabilisée, formée à la haute magistrature, Élisabeth Moreno s’est attachée à occuper des postes d’envergure, en Afrique comme en Europe. Du haut de ses 50 ans, elle est fière de conseiller de viser grand pour vivre de belles expériences, et de ne pas avoir peur d’échouer, un concept qui n’existe pas à ses yeux. Soit tu réussis, soit tu apprends, en référence au credo de Nelson Mandela. « Si nos filles veulent briguer un poste de mec, laissons-les faire, encourageons-les ! » Elle vous martèle ses convictions avec sourire et détermination et rappelle l’importance de recourir aux coachs pour avancer dans le bon sens. Et ça, j’adore !
Danse de la joie
En moins de deux minutes, Élisabeth Moreno fait très bonne impression. Son objectif est clair : encourager les jeunes filles à investir sur elles-mêmes pour apprendre à mieux se connaître, la clé de la réussite de leurs orientations professionnelles. Elle sait de quoi elle parle, elle est passée par là…
Pour se connecter à son audience pour de vrai, la ministre s’exprime avec ses émotions. Elle prend son temps pour remercier les personnes présentes et a recours à l’humour pour créer de la connexion avec les jeunes filles et les professionnelles (mentors, coachs, sponsors…) qui attendent beaucoup d’elle.
Ce que j’apprécie dans les discours de Élisabeth, c’est qu’elle affiche qui elle est sans hésitation. A ces moments-là, elle prend de la puissance parce qu’elle touche. L’histoire de son parcours dans son discours l’aide à appuyer ses propos.
A la fois honnête, naturelle et vulnérable, Madame la ministre ne se cache pas derrière un personnage ou derrière ses erreurs. Bien au contraire, elle utilise l’humour pour se reconnecter aux personnes qui l’écoutent. Elle défend et assume ses convictions avec force, cela se ressent dans sa voie, dans sa posture, dans sa gestuelle. Je sens qu’elle est convaincante parce qu’elle est convaincue.
Dans ses discours, je la sens profondément touchée par ce qu’elle dit et honorée d’être invitée. Je ressens qu’elle incarne complètement son message, qu’elle est immergée, convaincue, passionnée par ce qu’elle transmet. Je ressens aussi de la fierté et de la joie dans ses propos, ce qui rend ses discours humains. On est à mille lieux du discours d’un robot. Sa sincérité pourrait la qualifier de naïve par ses détracteurs mais en attendant qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre une femme aussi animée par des sujets de société modernes.
Danse de la joie
L’association Rêv’Elles propose un parcours pour celles qui ont besoin de trouver leur voie, de développer leur confiance en elles, d’apprendre à communiquer en public et de se familiariser avec le monde de l’entreprise.
Après le parcours « Rêv’Elles Ton Potentiel », les participantes sont accompagnées collectivement et individuellement pendant neuf mois, le temps d’une grossesse… j’ai tellement été emballée par le concept que j’ai proposé à l’une de mes clientes de se joindre à moi pour venir en soutien à cette association dont la mission nous parle.
Elle rejoint celle de C comme Cohérence auprès des managers : conjuguer ses talents et ses valeurs pour (re)positionner sa carrière professionnelle dans le bon sens.
Si Élisabeth Moreno nous a fait la promesse de parler de cette fabuleuse association partout où cela fera sens pour elle, il fait sens pour moi aussi d’étudier comment je peux m’y impliquer. L’éducation que nous apportons à nos enfants et à tous ceux que nous côtoyons inclut ce leadership de soi, fondamental pour construire un chemin solide et prometteur.
Danse de la joie
Je vous ai partagé ce que m’inspire Elisabeth Moreno. Il me reste deux questions à vous poser :
La première ? Qui peut m’aider à rencontrer en personne Élisabeth Moreno, nous avons tant de choses en commun… Vos tuyaux sont les bienvenus, voici mon adresse email fanta@c-comme-coherence.fr
La deuxième ? Ce que vous faites aujourd’hui est-il conforme à vos valeurs, à votre philosophie ? Je suis disposée à en discuter en privé, cliquez sur ce lien.
A attendant vos réponses, je vous dis à très bientôt !
Fanta