Ecouter en entreprise… quoi et comment ?

 In Pratiques managériales, Soft skills

Lorsque je te demande de m’écouter, et que tu me donnes des conseils,
tu ne fais pas ce que je te demande.

Lorsque je te demande de m’écouter,
et que tu me réponds que je ne devrais pas me sentir comme ça, tu moques mes sentiments.

Lorsque je te demande de m’écouter,
et que tu fais plutôt n’importe quoi
pour résoudre mon problème, tu me brimes, aussi étrange que cela te paraisse…

Écoute-moi ! Ce que je te demande, c’est de m’écouter. Pas de parler, de t’agiter, ou de juste m’entendre.
Les conseils, je n’en ai que faire.
Je sais faire : je ne suis pas sans ressources.

Peut-être suis-je découragé ou hésitant,
mais je ne suis pas impuissant.
Aussi quand tu fais quelque chose à ma place
Alors que je pourrais le faire moi-même,
tu contribues à ma peur et à ma faiblesse.

Mais lorsque tu acceptes, comme un simple fait,
que je sente ce que je sens,
aussi irrationnel que cela soit,
alors je peux cesser de t’expliquer et, enfin,
travailler en te parlant, à comprendre ce qui se passe en moi.

Et si un jour, à ton tour, tu désires parler, je t’écouterai à mon tour.

Cette métaphore de Virginia Satir résonne (raisonne) sans doute en vous… Quelque chose me dit que je vois juste.

Dans vos environnements professionnels, vous savez écouter le contenu des discours de vos interlocuteurs. Cette écoute du contenu nécessite à minima de l’attention, de l’intelligence, et suppose que ce qui est dit n’est pas transformé en interprétations et projections qui vous appartiennent.

Il existe une autre forme d’écoute, celle qui consiste à ressentir comment l’autre ressent les choses. Elle est plus subtile, elle fait à appel à votre capacité à être dans l’empathie. Vous écoutez du point de vue de votre interlocuteur,  le choix de ses mots, ses expressions, son ton, sa voix, sa posture, sa respiration, ses silences… C’est une écoute qui rebondit. La conversation est alors plus riche, plus profonde, plus authentique. Essayez donc !

Pour aller plus loin dans l’écoute, je vous invite, en plus du contenu et des affects partagés par votre interlocuteur, à écouter son cadre de référence, la manière dont il présente sa situation (un problème, un projet, une préoccupation), ses croyances ressources ou limitantes. Ecoutez aussi ce que vous ressentez vous-même dans la relation qui s’installe entre vous, ce qui se joue à ce moment précis.

Dans ma pratique du coaching, j’adore écouter entre les mots et aussi ce qui n’est pas dit. J’écoute au dehors comme au dedans. J’écoute les pensées, les émotions, les sensations, tout ce qui vient. Et puis j’accueille sans porter de jugement ; je reste bien engagée dans la situation.  J’observe sans analyser, je remarque sans vouloir modifier. C’est ainsi que je parviens à établir un lien unique avec chacun de mes clients.

Je me demande comment vous ajustez votre écoute dans votre relation à l’autre. Comment parvenez-vous à vous synchroniser à votre interlocuteur ?

Partagez vos réponses dans les commentaires et dîtes-nous ce que la métaphore de Virginia Satir vous évoque !

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